Profession de Foi :

Du latin Professio « action de déclarer ouvertement et publiquement », c’est vers 12 ans, au cours d’une messe, que les enfants baptisés et ayant fait leur première communion, confessent leur foi en présence de leurs familles et de l’assemblée. Ce n’est pas un sacrement mais une étape importante vers une foi plus forte et plus personnelle.

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feu de camp-jeunes

EN PRATIQUE : Dans notre paroisse, la profession de foi se prépare dans la « Frat » St Mathieu

La Fraternité Saint MATTHIEU est un groupe de collégiens en classe de 6e qui préparent à la profession de foi. Il est aussi possible de se préparer à recevoir d’autres sacrements (baptême, 1ère communion, …).  Les jeunes s’engagent à être présents à toutes les rencontres mensuelles* et à faire 1 des camps proposés dans l’année**. 

Les parents s’engagent à participer à une rencontre mensuelle dans l’année pour soutenir l’équipe encadrante et montrer leur engagement aux yeux de l’enfant. La participation aux frais de l’année est de 20€.

Pour valider l’inscription, il faut renvoyer les feuilles 2 et 3 avec un chèque de 20€ à l’ordre de la paroisse de votre secteur (Gourin ou Le Faouët) avant le 16 juin à la direction de l’établissement scolaire de votre enfant ou bien au presbytère de votre paroisse (Gourin ou Le Faouët). *Les rencontres mensuelles : Elles ont lieu le samedi de 10h00 à 16h30  entre Gourin et Le Faouët (apporter son pique-nique). On y apprend à mieux connaître Dieu par le jeu, les échanges, les rencontres et les enseignements ; à mieux l’aimer et le servir par la prière et l’attention aux autres.

Les dates :    les Mercredi        17/04       15/05       29/05        12/06

profession de foi cierge

**Les camps : La participation à l’un des trois est obligatoire. Le prix ne doit pas être un problème pour partir. Nous mettrons en place au cour de l’année avec les « motivés » des actions (vente de gâteaux, confection de paquets cadeaux dans les super marchés, service rendus aux particuliers, … ) qui permettront de financer une partie des camps.

1) Le festi-jeune : du 1 au 4 juillet 2024. C’est un festival pour les collégiens à Sainte Anne d’Auray. Au programme : randonnée patrimoine, témoignages, prières, concert, jeux, activités artistiques, veillées, spectacle, échanges, … (200 places)    80€

2) Le camp Ski Spi : Séjour Ski du 24 février au 2 Mars 2024. Nous partons une semaine à la montagne, avec 30 collégiens, dans les Alpes pour un séjour de ski et de prière dans un cadre familiale à la station du Chazelet. 4 jours de ski, une journée rando en raquettes. (30 places)  390€

3) Le pèlerinage des collégiens à Lourdes : Nous partons du 22 au 27 Avril 2024. Il s’agit du pèlerinage des collégiens du diocèse de Vannes. Nous répondons à l’appel de la vierge Marie : « Venez boire à la source et vous y laver. Vous y trouverez la guérison. » Nous irons, dans la foi, sur le lieu des apparitions pour vivre une semaine de découvertes, de prière et de jeux.   (200 places) 290€

camp ski

Vous pouvez contacter Annie, véronique ou le presbytère du Faouët ou de Gourin

ado en prière

En Occident, jusqu’au XIIe siècle, baptême et première communion étaient reçus simultanément. À la suite du 4e concile du Latran (1215), qui reporte la première communion à « l’âge de discrétion », la première communion se voit retardée à l’âge de 7 ou 12 ans, voire plus tard encore.

Avec le concile de Trente (1545-1563), la première communion est solennisée, sous l’influence notamment de saint Vincent de Paul. Les enfants y sont préparés, ce qui permet d’édifier aussi les parents.
À partir de la seconde moitié du XVIIe siècle et jusqu’en 1910, la première communion devient ainsi une véritable tradition culturelle.

Tout change quand Pie X promulgue son décret Quam singulari (1910), qui autorise les enfants à communier dès 6-7 ans.
On en vient alors, afin de maintenir un certain nombre d’années de catéchisme, à distinguer la première « communion privée » se faisant en famille, de la « communion solennelle, vers 10-11 ans, se faisant devant tout le monde et ne relevant plus d’une initiation sacramentelle ». Dès 1936, l’assemblée des cardinaux et archevêques de France, sensible à l’ambiguïté de cette célébration, suggère que « l’on donne à la communion solennelle, comme caractère essentiel, celui d’une profession de foi faite au cours de la messe ».
Du coup, dans les années 50, on commence à lier la profession de foi de la communion solennelle au renouvellement annuel par tous les chrétiens de la profession de foi baptismale, au cours de la vigile pascale, comme l’avait remis en valeur Pie XII.
« On vise ainsi à situer cette profession de foi dans son rapport au baptême et à la communion et dans son rite liturgique et communautaire », poursuit le P. Russeil. D’où l’apparition de l’aube, vêtement blanc qui, avec la croix et le cierge, rappelle cette dimension baptismale. » Ceci n’empêche pourtant pas l’appellation de « communion solennelle » de se perpétuer dans les mentalités