
2 fenêtres du bas coté sud datant du 15ème siècle. Edifice construite vers 1508-1522. Sacristie du 18ème siècle. En 1912 classée Monument Historique partiellement. Sur une arcade de nef se voit la pierre commémorative d’érection datée de 1508. Bas-côté nord avec fenêtres à frontons. Meneaux flamboyants. Le bas-côté nord présente, sur le chevet, une fenêtre avec meneau central et coeur renversé au tympan. Vitraux anciens.

Sur l’un des piliers se trouve une inscription gothique en relief : …. rectur de Guisguri fit fair ceste eglise l’an M. Vcc VIII. La grande fenêtre du sanctuaire mérite une mention spéciale. Elle est partagée par trois meneaux en quatre panneaux, séparés de trois tableaux chacun, représentant les principales scènes de la Passion, depuis le lavement des pieds jusqu’à la mise au tombeau. A plusieurs personnages de ces tableaux il manquait soit la tête, soit quelque membre ils ont été restaurés par M. Hucher, du Mans. Le tympan de la fenêtre a été entièrement refait. Il se compose de dix lobes, les quatre principaux qui forment un coeur parfait sont peuplés d’anges portant les instruments de la Passion. Les six autres, à droite et à gauche ou au-dessous, sont ornés de branches de grenadier avec feuilles, fleurs ou fruits. Sur ces branches sont dessinées les armoiries des principaux seigneurs de Lanvénégen au commencement du 16ème siècle, et contemporains de l’exécution du vitrail.

Au sommet de la fenêtre, le soufflet contient les armes mi-partie du Chastel et du Chastelier, en mémoire de François du Chastel , seigneur supérieur de Guiscriff et de Lanvénégen par son mariage, en 1522, avec Claudine du Chastelier, dame de Gournoise. Ces armes sont : Fascé d’or et de gueules de 6 pièces, qui est du Chastel ; et d’or à 9 quintefeuilles de gueules posées 3, 3, 3, qui est du Chastelier, seigneur de Gournoise.
A droite des lobes formant cœur, les armes de Guéguen, seigneur de Saint-Quijeau : d’or à l’arbre de sinople, le tronc chargé d’un sanglier passant de sable ; au-dessous, celles de la Teste, seigneur de Lescrann : de gueules au cygne d’argent tenant en son bec une croix dentelée de même ; à gauche, les armes de Kervenozaël, seigneur de Rozengat etc. : d’argent à 5 fusées rangées en fasce et accolées de gueules, surmontées de 4 molettes de même ; au-dessous, celles du seigneur de Lanzonnet : d’azur au cor d’argent accompagné en chef d’un fer de lance de même, la pointe en haut ; dans un à-jour formé par les 4 lobes mentionnés en premier lieu, se trouvent les armes des Saint-Pezran qui ont succédé aux Kervénozaël, comme seigneurs de Rozengat : de sable à la croix pattée d’argent. Grâce à cette importante restauration, cette verrière est devenue, sans contredit, l’une des plus remarquables du diocèse.


Chapelle St Georges
localisation : l 48,0179 / L -3,5172 Chapelle 2e moitié 16e, le pignon ouest et son clocheton sont un peu plus récents (XVIIème siècle); croix monumentale contemporaine, porte la date 1823
Chapelle de la Trinité
localisation : l 47,9916 / L -3,5715 La chapelle de la Trinité fût construite dans 17ème siècle. « DU REGNE DE JEAN DROUALLEN, FABRIC FUT FAIC… LES PORTES DE CEANS L’AN 1665, La cloche est datée de 1655, mais ne se trouve plus en place. Suite à un incendie par malveillance en 1948, cette chapelle était en ruine. Grâce à l’obstination du comité de chapelle, depuis 2012, la courageuse association des Amis de la chapelle lance le projet de remettre un toit à ce bel édifice. elle retrouva son toit en 2022, sa restauration se poursuit
La fontaine de la dévotion est située à quelques mètres du chevet de la chapelle.




La chapelle, en belles pierres taillées, a la forme d’une croix latine et mesure 23 mètres sur 5 environ. Les portes et les fenêtres sont à ogive. La tour, élevée sur le portail occidental, est surmontée d’une flèche qui ressemble à celle du bourg. On y voit quelques fragments de vitraux et une tribune de 1712. Une fontaine de dévotion se trouve à ses côtés : on y vient en pèlerinage pour les rhumatismes Elle se présente comme un édicule granitique composé d’un fronton triangulaire dans lequel est aménagé une niche. L’eau se déverse dans une piscine carrée. Une enceinte en granite délimite l’ensemble. Saint Urlo fait toujours l’objet d’une intense dévotion. Il est invoqué pour les maux de tête, de rein, ainsi que pour la maladie de la goutte. D’ailleurs la maladie de la goutte se dit en breton : droug Saint Urlou (mal de Saint Urlo).
Le pardon de Saint-Urlo de juillet 1675 fut le théâtre d’un épisode de la Révolte des Bonnets rouges en Bretagne. Un dénommé Alain Maillard, prêtre de son état, excita la foule présente pour le pardon en montrant un document confirmant que le pouvoir royal voulait imposer la gabelle en Bretagne. Un sergent dénommé Cosvart présent à l’office fut malmené par la foule qui le roua de coups. Alain Maillard fut condamné par la suite aux galères.








Chapelle Saint Melaine
localisation : l 47,9977 / L -3,4932
Chapelle Saint-Meslan ou Sainte-Mélaine 17e siècle. Elle a été offerte en 1927 à l’association Diocésaine de Vannes par Mme Caillerec, seule héritière de ce bien de son époux Mathurin Jean Caillerec, leur fils unique étant mort à la guerre.
Le comité de Saint Melaine continue la restauration et l’entretien de la chapelle au fil des années. Elle vaut le détour, isolée dans la campagne, accessible par des chemins arborés.




